Brooklyn heights promenade & Museum of the moving image
Vendredi 19 juillet 2013.
Les sujets du jour sont plutôt sérieux : la peine de mort, l’utopie et l’argent. De quoi susciter le débat, chacun avec son niveau d’anglais et ses idées. L’argumentation et la prise de parole et de position sont ici les objectifs premiers de l’équipe pédagogique. C’est aussi avec ces sujets universels qu’on apprend à mieux appréhender et connaître nos amis du monde entier.
Cet après-midi, nous quittons Manhattan pour Brooklyn et sa « Promenade » au sud du célèbre pont qui relie les deux rives. Le soleil est brulant et nous assomme. Nos jeunes préfèreront surtout prendre une glace et se reposer sur les pelouses à l’ombre plutôt que de se balader sur la rive nouvellement aménagée, qui offre un point de vue incroyable sur Manhattan et l’East River.
La Brooklyn Ice Factory est une des adresses fétiches des familles new-yorkaises pour ces glaces crémeuses et artisanales. La fabrique s’est installée dans une ancienne caserne de bateaux-pompes de 1922.
Après un long trajet en métro qui a permis à nos jeunes de poursuivre leur sieste et un arrêt salutaire au Starbuck, nous arrivons au Museum of the Moving Image. Un musée qui a fait l’unanimité ! Tant par son architecture moderne et dépouillée que (et surtout) par son contenu. Trois étages où notre excitation et notre intérêt n’ont jamais baissé. Après une première série de courts métrages faits de mash up, de remixes et autres exercices de style, nous voilà plongés au cœur du 7e art : chaque corps de métier est représenté. Les objets ont été sélectionnés avec soin, il n’y en a pas pléthore, ce qui met en valeur le travail effectué par les concepteurs du mieux. Tout le musée est fait de pièces exposées, de bornes interactives, d’écrans tactiles et de jeux. JM, Luc, Armand et moi-même avons profitons du salon 80’s pour regarder un épisode du dessin animé Spiderman. Tous ont aussi pu s’essayer au redoutable exercice du doublage dans un petit studio, au dur choix des musiques pour une séquence d’un classique du cinéma. Et Luc a fait preuve d’une imagination débordante et d’une poésie certaine en créant lui-même un petit film d’animation grâce à la technique du stop motion. Nous y avons passé 3h sans voir le temps écouler.
La soirée se terminera au Chinatown restaurant, très bruyant ce soir-là et à la résidence en compagnie des amis russes dont c’est le dernier jour à NYC.